Lancement de la semaine du secteur privé

Lancement de la Semaine du Secteur Privé à travers les mots de bienvenu du Ministre du commerce M. ADEDZE, le Président de la CCIT M. MEBA, la représentant de la Banque Mondiale, et enfin le premier ministre qui a ouvert officiellement la séance. Ceci après, place aux discussions de haut niveau sur les thèmes :

– Opportunités et défis du secteur privé dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND)

– Fiscalité et promotion du secteur privé

Après cela, on a assisté à la visite des stands par les ministres suivit de la conférence de presse avec le ministre du commerce M. ADEDZE.

Pour continuer, des panels ont été animés. Trois au lieu de quatre prévus initialement : il y en a 3 trois

– Promouvoir des entrepreneurs champions : ce thème a permis de citer des entrepreneurs togolais qui émergent ici et ailleurs, inciter à l’excellence et encourager plus de ténacité.

– Promouvoir la consommation locale : des mesures incitatives à l’endroit des consommateurs et une demande auprès des entrepreneurs de pouvoir répondre à la force de la demande.

– Accès au financement, Cas des PME/PMI : la mise en place mécanisme de financement, l’attribution des 25 % des marchés.

Et le 4e a été reporté sur mardi 05 novembre 2019.

Suite et fin des autres panels sur ce mardi 05 novembre 2019

La Semaine du Secteur Privé est lancée sur fond de défi de contribuer au PND

(Togo First) – Le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a ouvert ce lundi 04 novembre 2019 à Lomé, la 1ère édition de la Semaine du Secteur Privé en présence d’éminentes personnalités du secteur privé, d’institutions financières internationales et d’autres partenaires au développement.

Placée sous  le thème : « Secteur privé : moteur de croissance et de développement socioéconomique du Togo », elle se tient dans un contexte de promotion du Plan National de Développement (PND 2018-2022) dont la mise en œuvre devrait mobiliser près de 3 000 milliards FCFA du secteur privé, soit 65% des ressources totales nécessaires (4 622 milliards FCFA).

Kodzo Adedzé, ministre en charge du secteur privé relève que cette semaine démarre quelques jours après la publication du Doing Business 2020, baromètre de l’environnement des affaires où le Togo a fait un bond significatif de 40 places. Un an après avoir réalisé un autre bond de 19 places.

L’organisation de la semaine du secteur privé traduit, selon le ministre, la volonté des pouvoirs publics togolais de faire du secteur privé, un partenaire privilégié dans la transformation structurelle de son économie. « Cette semaine permettra d’explorer les voies et moyens pour permettre au secteur privé de continuer de jouer son rôle de partenaire privilégié du développement du pays », a-t-il indiqué.

DVLPT

Selon Germain Essohouna Mèba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), la semaine du secteur privé est une manifestation visant à célébrer le secteur privé. Il ajoute que la création d’un environnement favorable aux affaires constitue le pilier central de la vision de faire du Togo une nation émergente. « Le classement DB 2020 dénote de la volonté de l’Etat togolais et ses partenaires de créer et maintenir un cadre favorable aux investissements », précise-t-il.

Toutefois, nuance-t-il, l’atteinte de l’objectif d’un taux de croissance à deux chiffres (7,6% à l’horizon 2022) ne relève pas de l’improvisation. Il faut, en plus d’un cadre favorable aux affaires, l’émergence d’un secteur privé innovant et compétitif qui crée des  richesses et contribue à la réalisation des projets structurants du PND, selon le N°1 de la CCIT.

Pour Laurent Comi Tamegnon, président du Conseil National du Patronat (CNP) du Togo, les cinq jours offriront l’occasion d’une réflexion prospective sur l’avenir du secteur privé.

Hawa Cissé Wagué, représentante au Togo du Groupe de la Banque Mondiale précise que la semaine du secteur privé permettra d’intensifier le dialogue public-privé au Togo, en ligne avec le PND.

Séna Akoda

Le secteur privé a juste besoin de l’écoute

Opérateurs économiques, membres du gouvernement, administrations, banquiers, bref tout le milieu d’affaire et de la finance a répondu à cette messe du secteur privé.Une première au Togo.

L’importance du rôle  joué par le secteur privé dans la création de la richesse ne fait plus un débat aujourd’hui.Nous n’attendons que grandir avec bien sûr le soutien de nos partenaires et de l’Etat implore Germain Meba, président de la chambre du commerce et de l’industrie du Togo(CCIT).

Le Plan national de dévéloppement (PND) du Togo à 4622 milliards F.cfa attend du secteur privé une participation estimée à 65%.

 

 

Grande marche sportive pour la semaine du secteur privé

Premier événement d’envergure nationale qui réunit toutes les activités du secteur privé afin d’établir un dialogue tripartite : Secteur publique – Secteur privé – Partenaires (financiers, technique, …). Pour ce faire, une grande marche a été organisée pour lancer officiellement l’initiative à travers l’itinéraire : Colombe de la paix – Dékon – Ministère du commerce.
Au point de chute (au ministère), le Ministre ADEDZE a exhorté les entreprises à aller au de-là de leurs zones de confort, a incité la chercher de perfection de ces entreprises et enfin de pouvoir établir une relation de confiance avec le département, dont il est le chef des lieux, qu’il a baptisé de ‘’Maison des entrepreneurs’’. Allant dans le même sens, M. MEBA de la CCIT a renchéri et a témoigné de l’effort et de la lourde tâche du ministère.

Qu’est-ce que le PND ?

Le 3 août 2018, en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté par décret le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Très attendu pour remplacer la Scape, qui aura permis au Togo d’amorcer des transformations économiques profondes, notamment la modernisation de ses infrastructures, le PND servira de boussole à l’action gouvernementale des prochaines annnées.

Le projet qui a fait l’objet d’un processus participatif de longue haleine ayant impliqué les différentes parties prenantes de l’administration publique, des institutions de la République, du secteur privé, de la société civile, des régions, ainsi que des partenaires techniques et financiers, ambitionne de faire du Togo, la plateforme économique par excellence dans la sous-région.

Le PND s’articule autour de trois axes principaux.

Primo, la nouvelle feuille de route quinquennale permettra d’ériger le Togo comme hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Le deuxième axe vise à développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.

Avec le troisième volet de cette stratégie de développement, Lomé entend consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

L’objectif, in fine, du PND étant de créer massivement des emplois et de la richesse, les bénéfices tirés permettront d’accroitre les actions du gouvernement au profit des populations les plus vulnérables, indique le relevé du Conseil des ministres.

Au total, en 5 années, plus de 4622,2 milliards FCFA (environ 8,3 milliards $) de ressources seront nécessaires pour transformer structurellement l’économie pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois, améliorant le bien-être social.

Fer de lance de ce programme, où il a été fortement associé à l’élaboration, le secteur privé devrait y participer à hauteur d’un peu plus de 2999,1 milliards de FCFA (5,4 milliards $), soit 65% du coût global du PND. Les dépenses d’investissement public, quant à elles, sont attendues à 1623,1 milliards de FCFA (2,9 milliards $), représentant 35% du coût global.

La mise en œuvre des actions contenues dans le plan quinquennal devrait porter la croissance économique à 6,6% en moyenne par an. En 2022, l’activité économique devrait progresser de 7,6%.

PND : le programme présidentiel d’excellence lancé

Le programme présidentiel d’excellence pour le Plan national de développement (PPE-PND) a été lancé ce 26 juillet 2019 à Lomé au palais de la Présidence de la République.

Cette initiative du chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est destinée aux étudiants togolais les plus méritants régulièrement inscrits en Master I des Universités de Lomé et de Kara, et de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).

Au total vingt (20) étudiants sélectionnés bénéficieront d’une formation professionnelle gratuite en leadership, en communication et en gestion de projet.

Ce programme innovant permet au gouvernement de disposer, à court terme, des compétences internes nécessaires pour mener à bien l’implémentation effective des projets structurants du PND (2018-2022).

Le programme présidentiel d’excellence pour le Plan national de développement (PPE-PND) est cofinancé par le gouvernement togolais et les partenaires au développement notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le groupe Bolloré et Ecobank Transnational Incorporated (ETI).

Il sera implémenté par SHARE, une organisation internationale spécialisée dans la formation de nouvelles générations de talents.

La cérémonie, présidée par la Directrice de cabinet du Président de la République, a connu la présence des membres du gouvernement, des représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales.

Libre échange : tout bénéfice pour l’économie togolaise

Les dirigeants africains ont lancé l’année dernière la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui suscite de grands espoirs à travers tout le continent. Nombreux sont ceux qui espèrent que ce méga-accord régional stimulera le commerce intra-africain et conduira à d’importantes avancées en matière de développement.

Le cadre juridique est convenu, les pays africains vont devoir maintenant s’attaquer aux étapes suivantes pour faire de cet accord une réalité sur le terrain.

Au-delà de la dynamique régionale, les partisans de zone de libre échange espèrent qu’elle contribuera également à renforcer la place de l’Afrique au sein du commerce mondial. Depuis quelques années, les analystes mettent de plus en plus l’accent sur le rôle que pourraient jouer les chaînes de valeur régionales pour aider les producteurs africains à mieux s’intégrer aux marchés mondiaux.

Le Togo a lancé jeudi sa stratégie nationale pour permettre au pays de s’intégrer dans cet ensemble.

Selon le gouvernement, cette stratégie, sera l’occasion d’identifier les opportunités commerciales continentales et de mettre en place les politiques et mesures appropriées.

Le Togo veut en particulier assurer la promotion des produits agricoles comme le coton, le maïs, le manioc, l’igname, le riz, le soja, le café, le cacao …

Selon les autorités, l’accord continental comprend un accès à un marché régional pour les produits fabriqués au Togo, des conditions améliorées pour créer des chaines de valeur régionales et une intégration au système économique mondial.

Autre avantage, les consommateurs auront un choix de produits plus large et des prix plus attractifs car importés d’Afrique via un cycle court.

La ZLECAF, c’est une augmentation de 60% du commerce intra-africain d’ici 2022, selon l’Union,

L’Union africaine estime que sa mise en œuvre permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le commerce intra-africain.